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Aulp du Seuil/Vallon de Marcieu » the session » ven 04/04
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Parti sur le coup des onze heures en direction du col de Marcieu (1065m), je débute la rando par un portage jusqu'au dernier pylone du tire-fesse (1350m), et, de là, sur une neige de printemps douce à dure, les peaux de phoques m'accompagneront jusqu'au sommet (1865m); après avoir tout de même rencontrer quelques problèmes d'adhèrence au niveau des grandins de l'amphithéatre.
En effet de grosses coulées dégueulantes ont froissé cet itinéraire zigzaguant en le créditant de dos d'ânes et de petits raidillons, le tout bien entendu ceinturé des deux cotés par du bon fil barbelé…C'est après deux heures d'effort, que je franchirai l'étroit passage de l'aup du seuil et convoiterai d'un regard souriant, les oreilles au vent, la bouche en banane, l'immense prairie de Marcieu, blanche de toutes traces,
miam miam…. ça va donner... d'autant plus que ça zeff correcte sur la crête 8 /13 noeuds en NNE, je commence par une belle trace en descendant un peu en dessous du châlet de l'Aulp, dans un creux (1630m) aux pieds des lances de Mallisard au point le plus bas du vallon à cette latitude.En cet endroit encaissé l'air était devenu haletant de 0 à 6 /8 noeuds et le restera pendant deux heures, tout juste suffisant pour entamer les préliminaires. C'est en travaillant l'aile avec beaucoup de tact tout en fesant des mini bords incessants de gauche à droite puis de droite à gauche tel de douces et rapides caresses appliquées à ce pli de l'aine, qu'au bout d'un moment ma patience fut récompensée, la belle et blanche prairie dans un sursaut des plus prometteur s'est offerte à moi...
…avec extase et m'autorisera enfin à aller m'aventurer dans l'immensité de sa blanche nudité, sa chevelure de sapin maintenant agitée par une respiration pleinement établié à 7/14 Knt rythmera nos ébats, durant de longues heures pendant lesquelles je me suis livré à une véritable orgie de s..... pardon de snowkite avec des enfournées de plus d'un kilométre de large en + 200m...
…des remontées longitudinales du vallon au delà de la cabane, des contournements de relief, bref que du bonheur, ce fut ma plus belle session de l'année, et, c'est sur les genoux fatigué que péniblement je quitterai le décor ennivrant de cette belle chartreuse pour rejoindre à pieds la crête une centaine de métres plus loin.La descente se fera par le « couloir en virgule » déjà à l'ombre depuis longtemps et plus en condition à cette heure tardive (18H/19h), la neige avait regelée et était devenue très dure, ça enfoncée quand même un tout petit peu dans le manteau neigeux tassé, et texturé de grumeaux ainsi que par de veilles traces; rendant du coup les réceptions hasardeuses sur les 200m de pente à 40 degré qu'impose ce magnifique goulet, dont le ride en splitboard sera la partie la plus éprouvante de cette fin de journée ...
ANIMORAMA:
http://www.hiboox.com/lang-fr/diaporama/pfjgwfwumnh5iaqw83d7gop3wzwaf3
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Parti sur le coup des onze heures en direction du col de Marcieu (1065m), je débute la rando par un portage jusqu'au dernier pylone du tire-fesse (1350m), et, de là, sur une neige de printemps douce à dure, les peaux de phoques m'accompagneront jusqu'au sommet (1865m); après avoir tout de même rencontrer quelques problèmes d'adhèrence au niveau des grandins de l'amphithéatre.
En effet de grosses coulées dégueulantes ont froissé cet itinéraire zigzaguant en le créditant de dos d'ânes et de petits raidillons, le tout bien entendu ceinturé des deux cotés par du bon fil barbelé…C'est après deux heures d'effort, que je franchirai l'étroit passage de l'aup du seuil et convoiterai d'un regard souriant, les oreilles au vent, la bouche en banane, l'immense prairie de Marcieu, blanche de toutes traces,
miam miam…. ça va donner... d'autant plus que ça zeff correcte sur la crête 8 /13 noeuds en NNE, je commence par une belle trace en descendant un peu en dessous du châlet de l'Aulp, dans un creux (1630m) aux pieds des lances de Mallisard au point le plus bas du vallon à cette latitude.En cet endroit encaissé l'air était devenu haletant de 0 à 6 /8 noeuds et le restera pendant deux heures, tout juste suffisant pour entamer les préliminaires. C'est en travaillant l'aile avec beaucoup de tact tout en fesant des mini bords incessants de gauche à droite puis de droite à gauche tel de douces et rapides caresses appliquées à ce pli de l'aine, qu'au bout d'un moment ma patience fut récompensée, la belle et blanche prairie dans un sursaut des plus prometteur s'est offerte à moi...
…avec extase et m'autorisera enfin à aller m'aventurer dans l'immensité de sa blanche nudité, sa chevelure de sapin maintenant agitée par une respiration pleinement établié à 7/14 Knt rythmera nos ébats, durant de longues heures pendant lesquelles je me suis livré à une véritable orgie de s..... pardon de snowkite avec des enfournées de plus d'un kilométre de large en + 200m...
…des remontées longitudinales du vallon au delà de la cabane, des contournements de relief, bref que du bonheur, ce fut ma plus belle session de l'année, et, c'est sur les genoux fatigué que péniblement je quitterai le décor ennivrant de cette belle chartreuse pour rejoindre à pieds la crête une centaine de métres plus loin.La descente se fera par le « couloir en virgule » déjà à l'ombre depuis longtemps et plus en condition à cette heure tardive (18H/19h), la neige avait regelée et était devenue très dure, ça enfoncée quand même un tout petit peu dans le manteau neigeux tassé, et texturé de grumeaux ainsi que par de veilles traces; rendant du coup les réceptions hasardeuses sur les 200m de pente à 40 degré qu'impose ce magnifique goulet, dont le ride en splitboard sera la partie la plus éprouvante de cette fin de journée ...
ANIMORAMA:
http://www.hiboox.com/lang-fr/diaporama/pfjgwfwumnh5iaqw83d7gop3wzwaf3
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Bien joué Raph, félicitations. Ta ténacité fini par payer.
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et quel poete ! bien jouer raf
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eu ! chez moi l'animorama ne marche pas raf !
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Moi non plus ça n'affiche rien.
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Ha c'est bien mieux, mais ça donne encore plus envie. Rien à voir avec notre denière session à Autrans.
Si tu y retournes, fais moi signe je veux bien en baver deux heures. 
